lundi 18 février 2013

Le nouveau Pape aura du boulot .

Certains journaux ne manquent pas de raisons pour expliquer la démission du Pape Benoit 16 , pourtant si l'on cherche un peu on peut très vite voir que c'est le recordman incontesté des scandales , de la pédophilie au port du préservatifs ses positions ont fait bondir plus d'un ...

Sur les préservatifs :

Le Pape a déclaré, mardi 18 Mars 2009, que "l'on ne peut pas régler le problème du sida avec la distribution de préservatifs" mais "au contraire leur utilisation aggrave le problème".
"Il ne faut pas attendre de ce voyage un changement de position de l'Eglise catholique envers le problème du sida", a rappelé à Yaoundé le porte-parole duVatican Federico Lombardi. Le pape Benoît XVI "a mis l'accent sur l'éducation à la responsabilité", a-t-il expliqué.
Comme cette déclaration a crée un véritable choc il s'est ravisé en déclarant en Novembre 2010 :
À la question: «l'Église catholique n'est pas fondamentalement contre l'utilisation de préservatifs ?», le souverain pontife répond  : «dans certains cas, quand l'intention est de réduire le risque de contamination, cela peut quand même être un premier pas pour ouvrir la voie à une sexualité plus humaine, vécue autrement».

Quand on y pense on comprend bien que ses postures sont a géometrie variable ...

Sur la pédophilie :

Après avoir été promu cardinal, il a été chargé de la «Congrégation pour la doctrine de la foi» (autrefois mieux connue sous le nom d'Inquisition). En 2001, le pape Jean-Paul II chargea ce département d'enquêter sur le viol et la torture d'enfants par des prêtres catholiques. En mai de cette même année, Ratzinger envoya une lettre confidentielle à chaque évêque, dans laquelle il leur rappelait l'extrême gravité d'un crime particulier. Mais ce crime, c'était la dénonciation du viol et de la torture. Les accusations, sermonnait Ratzinger, n'étaient gérables que dans le cadre de la juridiction exclusive de l'Église. Tout partage de preuves avec les autorités judiciaires ou la presse était absolument interdit.
Les accusations feraient l'objet d'enquêtes «de la manière la plus secrète... restreinte par un silence perpétuel...et chacun...doit observer le secret le plus strict qui est communément considéré comme le secret du saint office...sous peine d'excommunication» . Personne n'a encore été excommunié pour avoir violé ou torturé des enfants, mais en revanche, dénoncer ces crimes pouvait vous causer de sérieux ennuis ...

Sur l'Islam :

Dans un discours très philosophique sur la foi et la raison, mardi 12 septembre 2006, le pape Benoît XVI avait implicitement dénoncé le rapport de l'islam à la violence et son manque de lien avec la raison, à l'opposé selon lui du christianisme, en déclarant notamment : "Celui qui veut conduire quelqu'un à la foi a besoin de bien parler et de raisonner correctement, au lieu d'user de la violence et de la menace."
En Italie, un responsable musulman a demandé au pape de retirer ses propos et un dirigeant du Conseil central des musulmans d'Allemagne a estimé que l'Eglise était "mal placée" pour critiquer après"la sanglante christianisation forcée de l'Amérique du Sud, les croisades dans le monde islamique et le fait que l'Eglise se soit laissée récupérer par le régime nazi."
A Islamabad, divers responsables et analystes pakistanais musulmans ont jugé les propos du pape "malheureux", "regrettables", voire "irresponsables". Aux Etats-Unis, la présidente de l'Islamic Society of North America, une importante organisation islamique américaine, a qualifié les critiques de Benoît XVI d'"inexactes et opportunistes".
Après ses déclarations en 2006 qui avaient provoqué des manifestations dans des pays musulmans, Benoît XVI avait tenté de calmer le jeu en visitant, le 30 novembre de la même année, la mosquée Sultan Ahmet à Istanbul. Il s'agissait de la deuxième visite d'un souverain pontife à une mosquée dans l'histoire papale. Jean-Paul II s'était rendu à la grande mosquée de Damas, en 2001.
La renonciation du pape Benoît XVI pourrait rouvrir la voie du dialogue entre le monde musulman et l'Eglise catholique. Leurs relations s'étaient brouillées en 2006, quand Benoît XVI lors d'un discours à Ratisbonne, où il fut longtemps professeur de théologie, avait cité un empereur byzantin décrivant le prophète Mahomet comme propageant des idées "mauvaises et inhumaines" par la violence.

Avec les intégristes Catholiques :

Le pape a annulé l'excommunication de quatre évêques intégristes dont un négationniste pour ramener dans le giron de l'Eglise catholique leurs 150.000 adeptes, au risque d'indisposer des millions de fidèles progressistes et de compromettre le dialogue avec les juifs.
Un décret de la congrégation pour les évêques daté du 21 janvier et publié samedi par le Vatican a levé l'excommunication de Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X , ainsi que de Bernard Tissier de Mallerais, Richard Williamson et Alfonso de Galaretta.
Cette mesure qui constitue "un pas très important vers la reconstitution de la pleine communion de l'Eglise" concrétise "l'engagement personnel" de Benoît XVI pour mettre fin à vingt ans de schisme, a souligné le porte-parole du Vatican Federico Lombardi.


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